Ce plateau est voué à l’étude de la dynamique sédimentaire, et plus particulièrement aux interactions entre la houle et/ou le courant avec des sédiments, et ce, en présence ou non de structures naturelles ou artificielles. Il comprend un canal entièrement vitré de 14 mètres de long pour 0,5 m² de section, avec batteur à houle et courant réversible. Il permet notamment l’étude de l’effet d’une structure sous-marine (hydrolienne, fondation d’éolienne, ou câbles sous-marins) sur la dynamique sédimentaire, ainsi que la quantification du tri et du transport sédimentaire par caractérisation optique et/ou acoustique.
Photo d’un des canaux de transport sédimentaire (à gauche). - Exemples issus de travaux de recherches (à droite).
Ce dispositif permet la génération de houles et de courant, seuls ou combinés, avec des houles régulières et des courants complexes. Le système en place permet ainsi de générer des courants continus, réversibles et des rampes d’accélération ou de décélération correspondant à des courants de marée. La possibilité de faire varier la hauteur d’eau au cours des essais permet de simuler des périodes de marées de manière très fidèle.
En plus de ce canal, une liste non exhaustive des autres équipements du plateau est donnée ci-dessous :
- De nombreuse méthode de mesures optiques (nappe laser, PIV, LDV) et acoustiques (transducteurs ADCP, capteurs bathymétriques) pour étudier la dynamique sédimentaire
- De nombreux types et tailles de sédiments sont disponibles (naturelles, coquilles, PVC, plastiques).
- Une tamiseuse vibrante répondant à toutes les normes techniques en vigueur.
- Une colonne de sédimentation de 2,1 mètres de hauteur.
- Un canal inclinable plus court qui permet la modélisation d’écoulement fluvial.